↧
L’affaire Benalla (Lahcène Benahlia) sent vraiment mauvais
↧
Révélation : Alexandre Benalla est un agent des services secrets marocains
Selon Algérie patriotique, Alexandre Benalla "serait" un agent infiltré des services secrets Marocain
↧
↧
Emmanuel Macron lâché par le « Parti médiatique » ?

L’imposture de l’élection d’Emmanuel Macron est en partie due à un unanimisme de la presse qui n’a pas hésité à matraquer son audience sans retenue, tel un Alexandre Benalla dans une manifestation, que le supposé deus ex machina allait tout changer à la politique.
Et quinze mois plus tard, l’organe d’agit-prop qui se prévaut du titre de quotidien de référence de France lâche son poulain en déclenchant la curée, avec un scandale bien sidérant qui dégénère en mode feuilleton.
L’effet de meute est normal : dès lors qu’une information croustillante et vérifiée sort, chaque titre doit rattraper le retard et se ruer à l’hallali.
Le Figaro qui occultait le traitement judiciaire des affaires de Serge Dassault, ça écorne forcément l’image de sa rédaction dont la cécité sélective est mise en évidence.
Le « Parti médiatique » lâche donc Emmanuel Macron par mimétisme, parce que l’un d’entre eux, Le Monde, entraîne les autres dans une espèce de non-choix.
Deux questions se posent dès lors.
Le lâchage – si l’on part de l’hypothèse que ce lynchage est un indice de lâchage – des oligarques qui détiennent les médias est-il définitif ?
La République sait trouver des fusibles, ces boucs émissaires des temps modernes qui ne seront pas exécutés, mais seulement renvoyés dans une scène de carnaval aux effets prétendument cathartiques. Un talentueux acteur comme notre Président saura s’y attribuer le beau rôle.
Après, les Français ont la mémoire courte, disait un maréchal lors des heures les plus sombres de notre histoire.
Alors conjecturons que ces oligarques, qui peut-être ne souhaitaient pas abandonner la créature qu’ils ont imposée au pays, tenteront de sauver un soldat Macron qui pourrait leur servir à nouveau.
Pourquoi Le Monde a-t-il pris cette décision ?
C’est la question que se posait, dès le 19 juillet, Christian Combaz dans un tweet.
Le tandem Pigasse–Niel pourrait être déçu du macronisme, il y en a d’autres, et pour plein de raisons. Il est vrai que la « communication maîtrisée » voulue par l’Élysée peut faire grincer des dents et regretter les connivences passées, comme celles ayant permis à deux journalistes de divulguer le contenu de documents « secret défense » transmis par l’hôte de l’Élysée de l’époque.
Ou bien s’est imposé le constat objectif qu’Emmanuel Macron va trébucher du fait de sa pratique très autocratique du pouvoir.
Dés lors, la prise de distance la plus anticipée possible devient une espèce de joker, et le croche-patte un atout maître.
Ou encore le changement de poulain est possible : un qui voudrait croire à un retour possible et qui, trahi par son successeur, souhaiterait se venger, libérer la place et qui dispose des réseaux pour le faire.
Il y a bien, aussi, l’hypothèse que des journalistes et une rédaction « mainstream » soient vertueux, aient lu la Charte de Munich, aient décidé de l’appliquer.
Fin de la blague.
↧
La République exemplaire : plus prompte à virer le général de Villiers que Benalla !

Emmanuel Macron est plus prompt à contraindre le chef d’état-major des armées à démissionner qu’à démettre un chargé de mission qui, selon toutes les apparences, se comporte comme une barbouze.
Il faut que le parquet ouvre une enquête préliminaire et que ce collaborateur assez spécial soit placé en garde à vue pour que la présidence de la République prenne la décision d’engager une procédure de licenciement.
D’un côté, un général, respecté de ses pairs et de ses troupes, considéré comme une autorité morale, qui eut le tort de contester devant les députés de la commission de la Défense, comme c’était son devoir, une coupe budgétaire de 850 millions d’euros : il fut publiquement désavoué.
De l’autre, un homme, bénéficiant, semble-t-il, de toute la confiance du président de la République, puisqu’il l’accompagnait dans tous ses déplacements, publics ou privés, qui participe, pour le moins brutalement, à une opération de maintien de l’ordre.
Cet individu, membre du service d’ordre du Parti socialiste, où il a fait ses armes, a rejoint l’équipe du candidat Macron en tant que garde du corps.
Après l’élection, il est « chargé de mission » auprès du chef de cabinet de l’Élysée pour assurer la protection ponctuelle du Président, sans appartenir au Groupe de sécurité de la présidence de la République (GSPR), dont c’est pourtant le rôle.
Une sorte de « police parallèle » ?
Les barbouzes ont toujours existé sous la Ve République – et sans doute avant, sous d’autres noms. Plus ou moins liées à des mouvements politiques et agissant dans l’ombre, elles permettaient aux Présidents de garder les mains propres tandis que s’accomplissaient de basses besognes dont ils pouvaient prétendre ne rien savoir.
Cette période étant théoriquement révolue, on peut se demander pourquoi notre Président met tant de temps à réagir ?
Sans doute veut-il signifier qu’il n’a rien à voir dans cette affaire et interviendra-t-il quand quelques « fusibles » auront sauté.
Cet honorable collaborateur de l’Élysée est visé pour des faits de « violences en réunion par personne chargée d’une mission de service public », « usurpation de fonctions », « port illégal d’insignes réservés à l’autorité publique » et « complicité de détournement d’images issues d’un système de vidéoprotection », ce qui n’est pas une simple peccadille.
Il aurait obtenu de la préfecture de police des images de caméras de vidéosurveillance entourant la place de la Contrescarpe qu’il n’était pas autorisé à détenir : trois fonctionnaires de police ont, d’ailleurs été suspendus, puis mis en garde à vue.
De nombreuses questions restent en suspens : l’enquête en cours leur apportera-t-elle des réponses ? On attend de savoir, notamment, pourquoi ce chargé de mission disposait d’une voiture de fonction équipée de dispositifs normalement destinés à la police et, tout récemment, d’un appartement dans une dépendance de l’Élysée, qui lui aurait été attribué bien après sa mise à pied temporaire.
Pourquoi, aussi, cet « observateur » se trouvait place de la Contrescarpe, brutalisait au moins deux personnes et avait été filmé, peu de temps auparavant, avec un brassard de police.
Les histoires de barbouzes ne sont jamais claires et beaucoup sont restées dans l’ombre.
Il y a fort à parier que l’entourage élyséen, à l’instar de son patron, était aveuglé par un sentiment de puissance et d’impunité.
Pourquoi soupçonnerait-on les promoteurs de la République exemplaire ?
Ni vu ni connu !
Malheureusement, ce collaborateur zélé a été vu et reconnu, pris, en quelque sorte, la main dans le sac.
En tardant à intervenir, Emmanuel Macron alimente les rumeurs sur cette ténébreuse affaire, où il risque fort de payer les pots cassés.
« La République est inaltérable », a-t-il seulement commenté à Périgueux.
Lui ne l’est pas !
↧
Affaire Benalla : l’exécutif patauge – JT TVL 23 juillet 2018
Pour ceux qui n’arrivent pas à lire cette vidéo, regardez là sur RuTube (juste après)
Version Rutube :
1) Politique / Affaire Benalla : l’exécutif patauge
L’affaire Benalla n’en finit plus de faire des dégâts !
Alors que de nouvelles révélations agitent le petit monde politique la réforme constitutionnelle a été suspendue !
2) Economie / Les contribuables libérés !
Il est arrivé… le jour de libération fiscale.
A compter de ce lundi, les Français travaillent enfin pour eux !
Une date symbolique qui rappelle la pression fiscale dont sont victimes les travailleurs.
L’association Contribuables Associés nous en dit plus dans cette édition.
3) Société / Les paris fou du foot
Six ans après la libéralisation des paris sportifs, le secteur est en pleine ébullition en France !
La Coupe du Monde de football a permis d’atteindre de nouveaux sommets.
Une réussite qui n’est pas sans poser de nombreux problèmes.
4) L’actualité en bref
↧
↧
Benalla, du pouvoir et des privilèges: 180 000€ de travaux pour "rénover" son appartement de fonction

L'affaire Benalla vue par Plantu.
Plantu/L'Express
Passe-droits, travaux somptuaires dans une résidence de la République... Tout lui était permis, jusqu'au sentiment de toute-puissance.
La mise à l'écart de la justice (jusqu'aux révélations du Monde), mais aussi la manière dont les pouvoirs régaliens visant à l'ordre et à la sécurité de la présidence ont été organisés autour d'Alexandre Benalla : voilà comment l'affaire s'est muée en scandale d'Etat.
Mis en examen depuis dimanche 22 juillet par un juge d'instruction chargé de démêler l'écheveau des responsabilités dans le tabassage de manifestants, le 1er mai dernier, Alexandre Benalla, 26 ans, n'était sur le papier qu'un obscur collaborateur, un jeune militant porté par la victoire de son mentor en mai 2017.
LIRE AUSSI>> L'encombrant Alexandre Benalla
Mais le petit "adjoint au chef de cabinet" - car tel était son titre officiel jusqu'à qu'il soit licencié - est devenu grâce à la confiance dont il bénéficiait de la part d'Emmanuel Macron un puissant protagoniste du pouvoir, omniprésent au plus près du chef de l'Etat et de sa femme qu'il côtoyait lors d'événements publics mais aussi familiaux.
Sans en être le chef, il a ainsi organisé le petit groupe chargé de la sphère privée dont chaque président se dote, dédié aux affaires secrètes du chef de l'Etat.
Un groupe de petite taille étant donné, comme l'explique un homme de l'art, "que l'agenda privé est plus facile à gérer dans un contexte forcément moins dangereux, car non public".
"Il n'était pas anormal qu'il prenne ça en main, étant celui qui bénéficiait de la confiance du président", reconnaît un cadre du ministère de l'Intérieur.
Décrit comme "dévoué" au chef de l'Etat - après avoir servi le PS, notamment dans les rangs de son service d'ordre -, l'homme a su mettre à son profit cette proximité rarement vue pour un civil soudain chargé de protéger le président de la République et sa femme, sans avoir bénéficié d'une réelle formation en la matière.
Les faveurs octroyées à celui qui est jeune père depuis quelques semaines, et qui devait se remarier samedi dernier - la noce a été annulée, l'intéressé étant encore en garde-à-vue - sont à la hauteur de la place qu'il avait prise dans le dispositif élyséen.
Permis de détention puis de port d'armes, séances de tir avec les équipes de protection du président, entraînements de boxe avec le GSPR, voiture de l'Elysée, coupe-file pour l'Assemblée nationale, on en passe et des meilleures.

CARTE DE VISITE ALEXANDRE BENALLA
COLLECTION PRIVE
180 000 euros de travaux quai Branly
Ainsi, Alexandre Benalla s'était vu attribuer un appartement de fonction quai Branly, dans une résidence de la République rassemblant une soixantaine d'appartements, où sont logés aussi bien le chef d'état-major particulier du président que le secrétaire général de l'Elysée ou d'autres collaborateurs ; certains sont fonctionnaires et leur présence en permanence sur les lieux de travail est impérative, d'autres bénéficient d'un appartement de manière discrétionnaire.
Ces lieux discrets, doit-on le rappeler, furent dévoilés au grand public lorsqu'on apprit un jour que François Mitterrand y logeait Anne Pingeot et leur fille Mazarine...
Selon nos informations, un budget de 180 000 euros aurait été prévu afin de réunir deux appartements pour Alexandre Benalla et en faire un duplex, d'une surface de près de 200 mètres carrés.
Sollicité sur ce point, l'Elysée n'avait pas fait de commentaires à l'heure du bouclage.
Ecoutez la journaliste Anne Rosencher parler des conséquences politiques de l'affaire Benalla pour Emmanuel Macron (sur SoundCloud).
Intimant à des chefs policiers d'obéir, dictant des ordres sans ménagement à la base, Benalla s'était vu confier, à la demande de Macron, sous la houlette de son dircab Patrick Strzoda, la délicate mission de réfléchir à une réorganisation de la protection rapprochée du chef de l'Etat et de la sécurité du palais de l'Elysée - piétinant ainsi les plate-bandes du SDLP et du commandement militaire de la présidence.
Il voulait débrancher le GSPR de la place Beauvau et créer trois sous-directions : protection, sûreté des bâtiments, logistique et moyens.
Le point fort de la réforme proposée par Benalla lui a attiré de fortes inimitiés : ce dernier souhaitait en effet que soient recrutés dans ce nouveau service des militaires et des douaniers, là où la protection du président restait jusqu'à présent la chasse gardée des policiers et des gendarmes...
Gérard Collomb, lundi matin, a précisé qu'il devait maintenir un lien entre cette nouvelle direction et l'Intérieur.
Promotions éclair et décoration
Évoluant, avant d'oeuvrer aux côtés du candidat Macron, dans le petit monde de la sécurité privée - il avait renouvelé en 2014 sa carte du CNAPS, l'organisme régulateur des sociétés privées de sécurité -, Benalla "pouvait recruter ou faire virer un officier de sécurité d'un simple claquement de doigts, souligne un patron de syndicat.
Aux côtés de "privés" ou de videurs de boîtes de nuit, il avait engagé d'anciens militaires devenus flics, dont certains avaient pris une disponibilité pour servir comme gros bras pendant la campagne d'Emmanuel Macron en 2017.
C'était la "bande d'Alexandre", comme l'a raconté Le Monde : Vincent Crase, mis en examen lui aussi suite aux faits du 1er mai ; Pierre-Yves Baratier, un ex-militaire ; Christian Guédon, un ancien du GIGN, devenu après avoir fait la campagne de 2017 pour En Marche, "siège" d'Emmanuel Macron, c'est-à-dire l'officier de sécurité assis à côté du chauffeur du président ; Stéphane M., militaire devenu policier, passé lui aussi par la campagne de Macron, propulsé au GSPR après un passage éclair dans une brigade de nuit.
Après avoir passé les tests d'entrée au SDLP, certains flics ou gendarmes ont en effet rejoint en promotion express le saint des saints de la sécurité présidentielle.
En tout cas, les gorilles de la campagne lui restent redevables : l'un d'entre eux, Christian G, un ex-commando marine, a été reçu chevalier dans l'ordre de la Légion d'Honneur le 30 décembre 2017 et devait être décoré dans la soirée de mardi 24 juillet, à l'Elysée, des mains d'Emmanuel Macron.
↧
Le Premier ministre anti-automobiliste se pavane en voiture sans ceinture
le 23 juillet 2018
Edouard Philippe, dont le gouvernement persécute et détrousse les automobilistes sous des prétextes bidons, roule tranquillement sans ceinture, sous l’œil des caméras lors du tour de France…
Mieux vaut ne pas commenter.
source
↧
Affaire Benalla-Macron: pourquoi les médias ne posent pas les vraies questions

Un homme de main passé du PS à Macron, Alexandre Benalla, provoque une affaire que les médias ont montée en mayonnaise : derrière l’arbre de ses brutalités et passe-droits, se cache une forêt de vraies questions qui se posent à tout le système, et pour commencer aux médias.
Les grands médias des grands oligarques de France ont fait Macron, ils sont en train de le défaire, ou de lui donner un avertissement, ou de jouer avec lui une comédie dont il est urgent de chercher la signification.
Politiques et médias, prompt à se jeter sur l’os de l’affaire Benalla, crient au scandale d’Etat, à la crise de régime (Mélenchon a parlé de « Watergate »).
Quant aux médias, ils ont relevé les fautes commises par Benalla, les avantages et les protections dont il jouissait, mais ils ont omis de poser des vraies questions, pourtant très simples, qui pourraient éclairer utilement l’affaire.
Les questions que ni Macron ni le PS ne se sont posées sur BenallaSon parcours au PS, par exemple.
Il a été gros bras et factotum socialiste. I
l finit chauffeur chez Montebourg, ministre de quelque chose à l’époque, du redressement économique.
Celui-ci le vire pour délit de fuite (il aurait pu se virer lui-même pour délit de fuite devant ses responsabilités et la réalité), très bien : mais l’homme est insubmersible et « rebondit », comme on dit.
Comment cela est-il possible ?
Le parti socialiste, celui de Hollande, Ségolène Royal et Martine Aubry, n’est-il pas le sanctuaire du bien et du scrupule ?
Benalla savait-il des choses sur les uns ou les autres ?
Ou bien est-ce la règle au PS d’employer des hommes de main douteux ?
En tout cas, chez Macron, ça de l’a pas handicapé.
L’Elysée, c’est comme la légion étrangère, on est une grande famille et l’on ne pose pas de question sur le passé.
Quel est le vrai prénom de Benalla ?
A-t-il des liens avec les services marocains ?
Ce n’est pas à Emmanuel Macron qu’il faut le demander.
Il « fait confiance aux procédures en place ».
Il « n’interfère pas dans les enquêtes ».
C’est donc aux médias que je vais poser mes questions.
Ils s’indignent, et les réseaux sociaux s’indignent avec eux (c’est une tendance nouvelle, un consensus croissant, signe de prise en main, entre médias et réseaux sociaux), de la situation faite à Benalla : salaire à dix mille par mois, logement de fonction quai Branly, passe-droits divers dont une carte d’entrée très spéciale à l’Assemblée nationale, grade de lieutenant-colonel de gendarmerie dans la réserve nationale à vingt-six-ans, etc.
Comme son profil psychologique, son bref passage chez les Bleus (« il s’occupait des bagages », pour Christophe Castaner) ni son passé au PS ne semblent justifier cette ascension irrésistible, il faut croire qu’il rend de vrais services, en rapport avec ces avantages.
Ce n’est pas une supputation, c’est une certitude logique.
Toute la question est : quel type de services ?
Est-il mandaté par quelqu’un d’extérieur aux institutions républicaines ?
Accomplit-il des besognes inavouables ?
Son étoile tient-elle à son silence sur certaines choses dont il aurait été témoin ?
Ou encore est-il ce que l’on avait accusé Mathieu Gallet d’être, l’amant du président ?
On n’a pas seulement le droit de poser la question, on en a le devoir.
On comprendrait mieux si c’était le cas l’utilité d’avoir fait transpirer dans les médias l’information selon laquelle Benalla devait se marier le jour même de sa garde à vue : la diversion sur la vie privée hétérosexuelle de Benalla masquerait sa fonction homosexuelle.
Ici, nous sommes dans la conjecture.
Ce qui l’alimente, c’est que la fiancée de Benalla, comme la femme de Colombo, reste invisible.
Ce sont aussi toutes les vraies questions sans réponse.
Pourquoi les brutalités sur deux manifestants qui ont lancé l’affaire, qui remontent à mai, ne sont-elles sorties que deux mois plus tard dans la presse ?
Pourquoi Gérard Collomb, ministre de l’intérieur, qui les connaissait, les a-t-il couvertes ?
Une réponse s’impose, qui n’a pas été donnée dans les médias : parce qu’il avait tout lieu de penser que l’affaire serait facile à étouffer.
Si cette réponse n’a pas été donnée, c’est qu’elle pose une question fichtrement embêtante : pourquoi, dans ce cas-là, l’affaire Benalla est-elle sortie ?
Si elle était facile à étouffer, c’est qu’on connaissait les fautes commises par Benalla, et que les preuves de celles-ci étaient bien au chaud dans les mains de personnes de confiance.
Pourquoi, et sous quelle influence, ces personnes de confiance, ont-elles donné les images de manifestants « molestés » aux grands médias, au Monde, pour ne pas le nommer ?
Et pourquoi maintenant ?
A cette question, une réponse a été donnée par Valeurs Actuelles : l’Elysée avait proposé le jeune Benalla pour le poste de sous-préfet, au tour extérieur.
Les gens de la préfectorale auraient trouvé cela plus fort que du roquefort, et, pour se venger tout en se protégeant, auraient dénoncé Benalla aux médias.
Le capitaine Haddock avait une formule pour commenter ce genre d’hypothèses : Racontez-ça à un cheval de bois et il vous flanquera une ruade.
Mon expérience du journalisme d’investigation me dit que les informations d’importance sont toujours données à un niveau élevé, en général le plus haut.
Un sapeur-pompier qui dénonce un passe-droit dans la hiérarchie des sapeurs-pompiers pour l’honneur des sapeurs-pompiers, je n’y crois pas.
La seule exception, c’est l’affaire de cœur, ou de fesse : Cahuzac est tombé à cause de sa femme.
Le reste du temps, c’est le ministre de l’intérieur qui donne le dossier clefs en main, avec une faveur rose, à l’organe de délation choisi (ici, Le Monde).
Je n’irai pas jusqu’à suggérer que Collomb a donné lui-même l’info, mais c’est quelqu’un de son niveau, dans le système d’oligarchie, peut-être Minc, Atali, Niel, Pigasse ou quelqu’un des leurs.
Les dernières questions arrivent.
Pourquoi cette affaire Benalla, et pourquoi maintenant ?
Pour coincer la réforme constitutionnelle ?
Pour faire descendre le jeune gorille trop dominant Macron de son arbre ?
Ce serait un coup de Hollande, retour vers le passé ?
Vous y croyez ? Alors quoi ?
Les médias qui ont fait Macron s’apprêteraient à le défaire en constatant son échec ?
Quel échec ?
Ce serait beaucoup trop tôt.
Il y a une question qu’aucun journaliste n’a posée : pourquoi Benalla casse-t-il du manifestant à ses heures de loisir ?
Pour enrichir son expérience personnelle ?
Sinon, ça ne paraît pas très utile.
C’est même incongru, cocasse.
Pendant sa garde à vue, ça a frappé un flic.
Réponse de Benalla, il a aidé les policiers qu’il devait observer car ceux-ci se trouvaient « en grande difficulté ».
Prenons-le au sérieux.
Ça prouve déjà son côté chevaleresque.
Et puis cela veut dire que pour une simple manif de premier mai les forces sont complètement dépassées.
On le croit.
Des images venues de Suède montrent quatre policiers en difficulté devant un migrant en colère.
Le rapport des forces (hors armée) entre hordes invasives et police est en train de s’inverser.
C’est cela qu’ont montré les deux dernières soirées de « liesse nationale », les 14 et 15 juillet.
Cette rupture « gravissime » que l’affaire Benalla, montée en neige, a pour première fonction de faire oublier au télézappeur.
C’est cela qu’ont montré les deux dernières soirées de « liesse nationale », les 14 et 15 juillet.
Cette rupture « gravissime » que l’affaire Benalla, montée en neige, a pour première fonction de faire oublier au télézappeur.
Pauline Mille
reinformation.tv
↧
Benalla possédait les clés de la villa de Brigitte Macron au Touquet
Alexandre Benalla, au premier plan, attend le couple Macron à la sortie de leur villa du Touquet. Photo © LEWIS JOLY/ REVELLI BEAUM/SIPA
L’ex-garde du corps d’Emmanuel Macron, proche du Grand Orient de France et de la loge maçonnique de l’« Emir Abdel Kader », était également, selon L’Opinion, en liens étroits avec le couple présidentiel.
Pour preuve, il possédait les clés de la villa de l’épouse du chef de l’Etat au Touquet, où toute la famille a pour habitude de venir se ressourcer.
Une confiance sans faille
Flanqué aux côtés du chef de l’Etat lors de tous les déplacements et meetings, Alexandre Benalla était par exemple présent lors des vacances du couple Macron à Marseille l’an dernier ou encore lors de leur séjour sur les pistes à La Mongie, dans les Pyrénées.
« Hyper-méfiant, voire parano », selon un membre d’En marche ! interrogé par L’Opinion, « Macron a dix mecs autour de lui dans lesquels il a toute confiance, et c’est tout ».
Alexandre Benalla faisait partie de ceux-là.
Sur le même sujet
Une confiance sans faille qui lui a valu quelques avantages, tels qu’un poste d’adjoint en chef du cabinet du président, un appartement de fonction situé quai Branly, à Paris, dans une annexe de l’Elysée, une voiture avec chauffeur ou encore un badge lui donnant accès à l’ensemble des locaux de l’Assemblée nationale.
“J’espère qu’il ne le tient pas par les couilles”
“J’espère qu’il ne le tient pas par les couilles”, s'inquiète toutefois auprès de L'Opinion un proche du chef de l'Etat.
↧
↧
Les Casques blancs syriens exfiltrés par Israël

L’opération a été discrètement et rondement menée.
Environ 400 Casques blancs syriens repliés contre la frontière israélienne ont été exfiltrés avec leurs familles par l’armée israélienne, le 22 juillet dernier, puis transférés vers la Jordanie.
Fait rare : l’armée israélienne a confirmé l’opération qui avait été annoncée par la Jordanie. Benyamin Netanyahou a gravement indiqué que « ces personnes ont sauvé des vies et la leur est maintenant en danger, c’est pourquoi j’ai accepté de les emmener via Israël vers un pays tiers ».
Les Casques blancs sont apparus après le début de la guerre, exerçant des opérations de sauvetage dans les zones occupées par les islamistes.
Chacun a pu les voir déblayant des décombres, emportant des blessés ou des corps après des bombardements russes ou syriens.
Couverts de leurs casques blancs, ils ont suscité l’admiration des Occidentaux.
Les États-Unis, le Canada, la Grande-Bretagne (32 millions de livres, a reconnu Boris Johnson) ou l’Allemagne les ont financés ; le doute subsiste quant à la France.
Point d’orgue de leur aura médiatique : plusieurs d’entre eux sont reçus à l’Assemblée nationale, le 13 février dernier.
Mais, au fait, comment sont-ils venus ?
Pourtant, de nombreuses voix s’élèvent : ces secouristes sont-ils si neutres que cela ?
Les vidéos les montrant en action viennent toujours d’eux.
Certaines sont particulièrement troublantes, prises à côté de corps de soldats syriens exécutés.
L’accusation la plus grave est venue de Sergueï Lavrov, ministre des Affaires étrangères russe.
Il a affirmé, à plusieurs reprises, que les Casques blancs étaient des militants islamistes passés experts en désinformation et en montages divers et variés.
On peut, d’ailleurs, penser que ce sont eux qui ont mis en scène la fameuse attaque chimique de l’armée syrienne à Douma, le 7 avril dernier, juste avant que le dernier groupe islamiste ne se rende (à ce sujet, où sont les preuves promises par Macron et Trump ?).
L’armée russe, première présente sur les lieux, l’a en tout cas affirmé.
Lors de la reprise d’Alep-Est par l’armée syrienne, l’unique source d’information des médias occidentaux venait des Casques blancs qui multipliaient les communiqués alarmants sur les exécutions sommaires de l’armée syrienne, que personne n’a pu ensuite vérifier.
Mais aujourd’hui, l’étau se resserre.
L’armée syrienne a reconquis la quasi-totalité de la province de Deraa et progresse dans celle de Quneitra, située le long du plateau du Golan.
Et compte tenu du rôle des Casques blancs au cours de cette guerre, il n’est pas certain que ses militants les plus actifs aient pu être compris dans un « accord de réconciliation ».
Israël et la Jordanie ont confirmé que c’est à la demande des États-Unis, du Canada, de la Grande-Bretagne et de l’Allemagne que cette opération de sauvetage des Casques blancs a été organisée ; ils seront ensuite accueillis dans un de ces pays.
Pour services rendus.
Antoine de Lacoste
↧
« Macron attaqué, Macron encerclé, Macron terré. Qui attaque le président français ? » L’édito de Charles SANNAT

Mes chères impertinentes, mes chers impertinents,
Les signes avant-coureurs d’une grande offensive d’été contre le président étaient déjà palpables il y a quelques semaines et les coups de semonce étaient bien réels.
C’est en raison de ces signaux faibles à l’époque, et qui désormais ne le sont plus (faibles), que j’avais écrit un édito consacré à ce sujet et intitulé « Qui a décidé d’attaquer Macron ? ». C’était le 11 juin, il y a plus d’un mois donc.
Depuis, les attaques contre le président français sont incessantes et il y a évidemment des raisons.
Pourquoi ceux-là mêmes qui ont porté au pinacle cet homme, aux faiblesses bien réelles et que l’on voit poindre maintenant publiquement, brûlent-ils ainsi leur idole de la veille ?
Je ne plaindrai pas Macron, qui n’a bien que ce qu’il mérite et récolte exactement les fruits de ce qu’il a semé, à savoir pas grand-chose de bonne qualité.
Néanmoins, avoir un président totalement tétanisé et décrédibilisé à la tête de notre pays, ce n’est pas une bonne nouvelle pour les Français dans leur ensemble.
Je vous disais également il y a quelques jours que Macron n’était plus, dans les faits, le président.
Il a perdu en une semaine toute sa crédibilité : les rouages intermédiaires et ce que l’on appelle les « corps constitués » n’auront plus d’autre choix que de se protéger, et donc les courroies de transmission vont toutes se gripper les unes après les autres.
C’est donc la paralysie de l’action présidentielle qui s’annonce, et ce scandale un jour finira, bien qu’il puisse durer très longtemps comme l’a montré l’affaire Fillon, où à chaque jour sa peine qui n’en finissait pas.
Chaque jour, les commissions et les auditions retransmises en direct.
Dévastateur.
Dévastateurs aussi, les analyses en direct ou encore les politiques interrogés en temps réel en sortie d’audition, dont celle remarquable de Marine Le Pen, non pas par ce qu’elle a dit (totalement sans intérêt et purement politicien ou presque), mais par les députés d’En marche qui ont physiquement coupé cette interview.
C’est la panique à bord, les dénis de démocratie sont à tous les étages, et cela se voit.
Terriblement.
Dévastateurs tous ces enchaînements qui n’en finissent pas de finir et la pelote qui se tire, et demain on va auditionner machin, puis bidule, puis le secrétaire général de l’Élysée, et tout le monde a sur les lèvres évidemment le nom du coupable suprême : le Jupiter en personne.
Macron est déjà terminé, sa présidence, déjà achevée, ses réformes, déjà enterrées, c’est au mieux la chronique de l’inaction assurée.
Mais comment en est-on arrivé là ?
Macron s’est mis en travers de trois partenaires très sérieux.
Le premier, c’est Poutine.
Ils ne s’aiment pas.
C’est compréhensible.
Le second, c’est Trump.
On se fait de grandes accolades, des mamours en public, mais ils se détestent.
Le troisième, c’est Netanyahu.
Toute cette histoire ou presque est liée à un autre sujet, un sujet qui peut sembler lointain, mais qui pourrit d’ailleurs la politique française depuis 40 ans…
Eh oui, cela ne nous rajeunit pas.
C’est l’histoire de l’Iran qui se rêvait en puissance nucléaire et de la France qui avait décidé de s’allier à l’Iran pour la lui offrir…
Nous avons eu des attentats, une guerre secrète, des assassinats de hautes personnalités liées à ce sujet ultra-sensible.
Cela continue aujourd’hui, sous d’autres formes.
Sans jugement aucun, et en dehors de tout parti pris, pour Israël, un Iran disposant de la bombe atomique, c’est un cauchemar.
Pour Trump, en recherche d’alliés pour mener à bien sa nouvelle stratégie de toute-puissance et de domination mondiale, l’alliance avec Israël est un élément cardinal.
Le soutien de Trump à Israël est total, complet, inconditionnel, et c’est dans ce cadre qu’il a reconnu Jérusalem comme capitale pour l’État hébreu avec des conséquences qu’il connaissait parfaitement à l’avance.
C’est toujours pour les mêmes raisons que Trump est sorti des accords de 2015 avec l’Iran pour l’empêcher de se doter de l’arme nucléaire.
Depuis la sortie de ces accords, Trump a dit que les sanctions contre l’Iran seraient les pires jamais vues.
Elles seraient complètes.
Trump va renvoyer l’économie iranienne au Moyen-Âge et les réduire à la misère en les isolant totalement et sans pitié.
Je ne suis ni pour ni contre, j’observe et vous raconte ce qu’il se passe.
Mais les Européens, menés par Macron, ne veulent pas de ces sanctions, car ce n’est pas bon pour nos affaires…
Cette affaire iranienne n’est pas non plus la seule raison.
Macron est un mondialiste.
Trump, un souverainiste.
Trump installe progressivement sa présidence, avec difficulté, mais il l’installe.
Il va donc tout faire pour dézinguer les leaders européens européistes et mondialistes.
Il s’attaque frontalement à Theresa May au Royaume-Uni qui finira par chuter et se faire remplacer par Boris Johnson.
En Italie, c’est fait, il a des souverainistes.
En Autriche, c’est bon également.
Il y a deux maillons forts à faire tomber.
L’Allemagne et la France.
Merkel et Macron, Mercron donc ou Mèrequelle… vont se faire pilonner, encore et encore, jusqu’à leur reddition totale ou jusqu’à leur disparition de la scène politique.
Nous sommes en guerre, une guerre terrible, que je vous chronique depuis que Trump est monté à la Maison Blanche.
Trump peut aussi perdre, car les mondialistes restent très forts, même aux États-Unis !
Regardez la passe d’armes autour de la rencontre Trump-Poutine ou encore celle de la fin de la semaine dernière entre le président américain et le gouverneur qu’il vient pourtant de nommer à la tête de la FED.
Les choses sont très complexes, mais l’affrontement entre les deux camps est sans merci.
C’est une guerre à mort, et Macron, désormais, est dans l’œil du cyclone.
Ce qui se passe est fascinant.
Gardez les yeux bien ouverts !
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !
Charles SANNAT
↧
International / Israël accueille les casques blancs – JT TVL 24 juillet 2018

1) International / Israël accueille les casques blancs
VO : Israël vient au secours des casques blancs cette organisation humanitaire très controversée notamment pour ses liens avec des organisations islamistes était en position délicate en Syrie.
2) Immigration / UE : Aider les Africains chez eux pour qu ils y restent
VO : Un plan Marshall pour l Afrique !
C est une préconisation de l Union Européenne pour endiguer la vague migratoire pas une nouveauté certes, mais une piste qui peut para très crédible
.
3) économie / Les Français : des vacanciers résolument européens
4) L actualité en bref
Pour ceux qui n’arrivent pas à lire cette vidéo, regardez là sur RuTube (juste après)
Version RuTube :
↧
Vous voyez bien que Macron n’a rien à voir là-dedans

Vous avez dû mal comprendre
Emmanuel Macron a fait savoir – par la rumeur de la Cour– qu’il trouvait aujourd’hui pendables les agissements de son ex-chef de la sécurité.
Celui-ci a d’ailleurs eu droit, il y a quelques jours, à un licenciement immédiat rétroactif.
Seulement, il y a trois mois, le même Macron semblait trouver les mêmes faits beaucoup moins graves.
On sait en effet que, le 2 ou 3 mai, alors qu’il se trouvait en Australie, le président a été informé que son protégé avait dérapé (pour ne pas dire merdé grave).
Il a, nous dit-on, demandé une sanction.
On n’a pas la preuve qu’il se soit enquis de la suite donnée à cette instruction, mais on imagine mal Jupiter ne vérifiant pas s’il a été obéi.
La suspension de quinze jours n’a probablement pas été appliquée et le président aurait dû se rendre compte que Benalla était toujours dans le paysage mais passons.
Ce qui est certain, c’est que l’agression de la place de la Contrescarpe n’a pas empêché le président de renouveler sa confiance à son Rambo d’opérette.
Malgré cet incident dont tous les cabinets concernés avaient connaissance, Benallaétait, juste avant que le scandale éclate, promis à une haute destinée – dont il avait déjà les attributs statutaires et matériels.
Le 9 juillet, trois mois après avoir été sanctionné, il obtenait, pour sa société privée, l’agrément « sécurité » qui permet de travailler pour l’Etat, sans oublier son accréditation défense, le brassard « police » et la radio.
Quant aux petits profits, on craint qu’il n’ait pas eu le temps de défaire ses cartons dans l’appartement du quai Branly qu’il devait occuper après quelques travaux.
On imagine les glapissements outragés de Bruno Roger-Petit si une telle affaire était arrivée sous Sarkozy.
Chouchou le kakou
Alexandre Benalla n’était pas un obscur conseiller mais un homme de confiance du président.Il est d’ailleurs curieux de s’enticher d’un homme qui, alors qu’il était chauffeur pour Arnaud Montebourg, a voulu s’enfuir après avoir provoqué un accident, mais il doit avoir d’autres qualités. En tout cas, après la campagne, Macron a emmené Benalla à l’Elysée.
Et celui-ci, fort de son statut de chouchou, s’est mis à faire le kakou en de nombreuses circonstances au point de vouloir jouer au policier.
C'est qui le mec en costard à côté de Benalla ? pic.twitter.com/180WW8DTaK— Elisabeth Lévy (@ELevyCauseur) 23 juillet 2018
À partir de là, on en est réduit à formuler des hypothèses.
En voilà une, nourrie de quelques discussions amicales, qui permet de donner une logique à cette rocambolesque histoire.
L’Elysée a fait savoir que la réorganisation de la sécurité présidentielle, annoncée aux personnels par courrier début juillet, serait menée à son terme.
Il s’agit de placer le GSPR (unité chargée de la sécurité du palais présidentiel, qui dépend hiérarchiquement de l’Intérieur), sous la tutelle unique de la présidence, bref de créer une force de sécurité qui échappe aux circuits traditionnels de commandement de la police et de la gendarmerie – et qui soit en fait à la seule main du président.
Celui-ci semble trouver fastidieux d’avoir à discuter avec des administrations très « vieux monde », pas assez startupisées.
Gilles Casanova parle, assez justement, d’un secret service à l’américaine, qui ferait d’ailleurs, comme aux Etats-Unis, appel à de nombreux sous-traitants privés.
Il semble qu’une telle perspective, assez peu conforme aux usages républicains, déplaise à pas mal de policiers et de gendarmes.
De là à imaginer que certains, pressentant que la promotion de Benalla était imminente, aient jugé opportun de faire circuler la vidéo du 1er mai et d’aider la presse à faire son travail en lui fournissant son butin quotidien de révélations, il y a un pas que chacun franchira.
Le nouveau monde d’hier
On l’a beaucoup dit, l’une des grandes qualités d’Emmanuel Macron était d’avoir de la chance.Elle est peut-être en train de tourner.
Certes il est trop tôt pour évaluer les conséquences politiques de la tourmente.
Mais, alors que même « les parrains » – Attali, Minc, Pinaud – grondent contre la politique anti-sociale, on subodore que le président n’a pas tant de grognards prêts à se sacrifier pour lui.
En attendant, la bonne nouvelle, c’est que la macronie va devoir arrêter de donner des leçons de modernité sur le mode « avant nous c’étaient les ténèbres ».
Parce que le nouveau monde ressemble furieusement à l’ancien.
↧
↧
Affaire Benalla : «S’ils cherchent un responsable, le seul responsable c’est moi et moi seul» déclare Emmanuel Macron.
24 juillet 2018 ● 21h11
par C. Laudercq et R. Lefras
Le Président de la République vient de sortir du silence face à l’affaire Alexandre Benalla, son désormais ex-collaborateur.
« S’ils cherchent un responsable, le seul responsable c’est moi et moi seul » a déclaré Emmanuel Macron ce mardi soir, ajoutant « qu’ils viennent me chercher, je réponds au peuple Français ».
« Ce n’est pas la République des fusibles, la République de la haine. On ne peut pas être chef par beau temps » a ajouté Emmanuel Macron alors qu’il est présent ce soir devant les députés LREM à la maison de l’Amérique latine, Boulevard Saint-Germain à Paris (VIIe).
« Ce qui s’est passé le 1er mai a été pour moi une trahison » a expliqué également le chef de l’État. « C’est moi qui ai fait confiance à Alexandre Benalla, c’est moi qui ai confirmé la sanction » a-t-il précisé.
« Ce qui s’est passé le 1er mai a été pour moi une trahison » @EmmanuelMacron devant les parlementaires de la majorité pic.twitter.com/R6CZ1h4imy— Bruno Fuchs (@bruno_fuchs) 24 juillet 2018
« Alexandre #Benalla n’est pas mon amant et il n’a pas les codes nucléaires », a lancé ironiquement Emmanuel Macron devant les députés de la majorité, avant d’asséner : « ici, ce n’est pas la république des fusibles. Si vous cherchez le responsable, je suis le responsable »— Olivier Pérou (@OlivierPerou) 24 juillet 2018
↧
Philippe Bas (Pdt de la Commission des Lois du Sénat) : « Les syndicats de police évoquent la possibilité que des civils aient travaillé aux côtés, voire carrément dirigé la troupe d’élite chargée de la protection du président »
24 juillet 2018Titus
« Cador », « exécrable », « comportement indigne », les policiers auditionnés n’ont pas mâché leurs mots pour qualifier le chargé de mission auprès du chef de cabinet de l’Élysée.
Différents syndicalistes ont en effet dénoncé « la confusion des rôles, l’ambiguïté des fonctions » de l’ex-collaborateur du chef de l’État et décrit les « relations exécrables » qu’il pouvait entretenir avec les forces de l’ordre.
Le secrétaire général de l’unité police #FO balance sur les barbouzes qui entourent Macron et sur la possible existence d'une police parallèle au GSPR. S'ils parviennent à le prouver ça va être difficile pour #Macron de se sortir de se guêpier. #BenallaMacronpic.twitter.com/1sB818mQDd— jérôme Cortier (@JrmCortier) 24 juillet 2018
Benalla "faisait régner la terreur" au sein du GSPR, témoigne un syndicaliste policier pic.twitter.com/wQwMx6ReS1— BFMTV (@BFMTV) 24 juillet 2018
À l’instant, le Pdt de la Com. des Lois du Sénat, P. Bas, sort d’audition des syndicats de police, visiblement heurté, ton très ferme:— Anne Saurat-Dubois (@annesaurat) 24 juillet 2018
« Au vu des infos que nous avons recueillies, commence à émerger une possibilité qui si elle était avérée, serait gravissime 1/2 @BFMTV#Sénatpic.twitter.com/9xJfYkpdDX
2/2 « on nous évoque la possibilité que des civils aient travaillé aux côtés, voire carrément dirigé la troupe d’élite chargée de la protection du PR. Si c’était avéré, ce serait une violation de l’état de droit. Nous allons enquêter la dessus sans délai ». @BFMTV#Sénat#Benallahttps://t.co/muZEKOPT9J— Anne Saurat-Dubois (@annesaurat) 24 juillet 2018
Yves Lefèvre monte en intensité: « Au sein du GSPR, il y avait un groupe hors police, des civils, barbouzes, ce sont des vigiles employés par M. Benalla dans le cadre de la Présidence de la République, pour Bregancon cet été. » le Pdt de la commission intervient 1/2 @BFMTVhttps://t.co/IOZp7XQTzi— Anne Saurat-Dubois (@annesaurat) 24 juillet 2018
2/2 Le Président de la Commission lui demande s’il a des preuves, en ajoutant que cette info est « extrêmement importante ».— Anne Saurat-Dubois (@annesaurat) 24 juillet 2018
« Je ne manquerai pas de les fournir » répond Yves Lefèvre. @BFMTVhttps://t.co/IOZp7XQTzi
↧
Affaire Benalla : les fusibles fonctionnent impec !

Lundi matin, l’audition de Gérard Collomb, le Gégé les mains propres ou Gégé les oreilles sales de la République en marche, n’a été, au mieux, qu’un amuse-gueule, ou plutôt un foutage de gueule.
Au pire, une farce.
Une triste farce.
Avec l’audition du préfet de police, l’après-midi, commençaient les choses sérieuses.
« Copinages malsains », a lancé Michel Delpuech.
Mais nous sommes restés un peu sur notre faim.
Et puis, lundi soir, nous sommes entrés dans le cœur du drame avec l’audition d’Alain Gibelin, directeur de l’ordre public à la préfecture de police de Paris.
Des réponses qu’il a faites aux questions posées par Marine Le Pen, tout le monde a compris que Benalla avait participé à des réunions à la préfecture de police de Paris entre le 2 et le 18 mai, alors même qu’il avait été suspendu de ses fonctions, comme l’a affirmé solennellement Bruno Roger-Petit, porte-parole de l’Élysée, vendredi dernier.
Gibelin, du reste, ignorait cette sanction, ce qui est fort vraisemblable.
Mais mardi matin, l’Élysée dément auprès de France Info que Benalla ait participé à des réunions à la préfecture de police durant sa mise à pied.
À ce moment-là, la situation est donc la suivante : logiquement, l’un des deux protagonistes – l’Élysée ou M. Gibelin – ment ou se trompe.
Nouveau coup de théâtre, mardi, en fin de matinée : Alain Gibelin est revenu sur ses propos à travers une lettre adressée à la présidente de la commission, la députée LREM Yaël Braun-Pivet.
Il aurait mal compris la question !
Là, on est pris d’un doute : un haut fonctionnaire, policier, contrôleur général de la police nationale, arborant quatre étoiles et les ordres nationaux, bref, pas n’importe quel clampin, aurait mal compris une question relative à un dossier d’une telle gravité !
À se demander si l’on est à l’oral du brevet des collèges ou au petit matin blême d’une fin de garde à vue musclée.
Et la députée Yaël Braun-Pivet de déclarer, très sérieusement (j’allais dire benoîtement), devant les caméras, que M. Gibelin était visiblement fatigué, lundi soir, et qu’elle réfléchissait à l’éventualité de convoquer une seconde fois le haut fonctionnaire.
Il faut reconnaître que le coup de la fatigue, on ne nous l’avait pas encore fait.
Trop de pression, peut-être ?
À l’évidence, un certificat du médecin du travail s’impose !
Mardi après-midi, quatrième acte à l’Assemblée : le plat de résistance avec l’audition du préfet Patrick Strzoda, directeur de cabinet du président de la République et chef immédiat de Benalla.
Plat de résistance, en effet, car, il faut bien le reconnaître, ce grand serviteur de l’État a bien résisté : le saint des saints est resté inviolé.
Le fusible a bien fonctionné. « J’assume ma décision », a-t-il déclaré : une mise à pied de deux semaines, et celle de ne pas saisir l’autorité judiciaire.
Une décision qu’il a portée à la connaissance du secrétaire général de l’Élysée qui, lui-même, a rendu compte au Président.
On comprend donc qu’Emmanuel Macron s’est satisfait de cette sanction pour un comportement qui, depuis dimanche soir, est pourtant devenu « inacceptable »…
Face aux questions embarrassantes des députés, M. Strozda s’est réfugié derrière la séparation des pouvoirs, rappelant que s’il était présent devant la commission, c’était parce que le Président l’avait bien voulu.
Souhaitant revenir sur les rumeurs concernant le salaire de Benalla, il a cependant refusé de dire quel était le traitement du chargé de mission.
Enfin, à la question centrale de l’ancienne magistrate Laurence Vichnievsky, députée MoDem des Bouches-du-Rhône – Alexandre Benalla avait-il encore sa place dans le cabinet de la présidence de la République après le 1er mai ? -, le directeur de cabinet est resté très évasif.
Les fusibles fonctionnent impec !
Et tout cela sous les caméras et, accessoirement, sous serment…
Georges Michel
↧
Un copinage malsain selon le préfet de police. Assurément, mais à l’Élysée.

Lors de son audition par la commission des lois, le préfet de police de Paris, Michel Delpuech, a employé, pour qualifier les méfaits de Benalla, l’expression de « copinages malsains ».
Dans son esprit, les graves dysfonctionnements observés dans l’entourage proche du président de la République ne seraient donc dus qu’à une poignée de trublions, trois fonctionnaires de police de la DOPC (direction de l’ordre public et de la circulation de la préfecture de police) et, bien entendu, Benalla et son comparse de la République en marche, Vincent Crase.
Il est vrai que ces hauts fonctionnaires de police feraient des coupables idéaux.
Surtout si, à l’Élysée, on parvient à persuader l’opinion que des réseaux parallèles sont à la manœuvre au sein de la police parisienne.
Heureusement pour ces policiers, de nombreux témoignages, y compris filmés, viennent contredire le système de défense mis en place par la garde rapprochée de Macron.
Manifestement, ce système repose sur trois piliers.
Tout d’abord, l’accusation sans discernement des policiers.
Et là, tous les coups sont permis, y compris les pressions sur certains d’entre eux afin, le cas échéant, de les faire revenir sur certaines de leurs déclarations.
Le second rempart édifié par LREM est le leitmotiv selon lequel il ne s’agit en aucun cas d’une affaire d’État mais bien des dysfonctionnements individuels auxquels l’Élysée serait tout à fait étranger.
Là encore, les faits démentent chaque jour davantage cette argumentation.
En effet, Benalla, employé par l’Élysée, disposait de moyens considérables pour un individu qui aurait agi seul et de sa propre initiative.
Voiture de fonction équipée police, appartenant sans aucun doute au parc automobile du palais présidentiel.
Port d’armes obtenu en infraction à la réglementation en place.
Insignes de police et radio portable que l’Élysée, par ses réseaux, n’a aucun mal à se procurer.
Et tous les avantages, logement luxueux, salaire mirobolant, que la presse révèle au jour le jour.
Il ne s’agit donc en aucun cas de la faute d’un individu mais bien des exactions d’un système policier parallèle sciemment mis en place au plus haut niveau de l’État.
Enfin, les nombreux contre-feux allumés par les députés de la République en marche qui ne cessent de crier au complot politique, comme s’il s’agissait d’une banale affaire d’arrière-cuisine.
À n’en pas douter, les faits qui chaque jour sont révélés par les protagoniste de cette affaire mettent bien en évidence, comme l’a souligné dans son témoignage le préfet de police de Paris, des « copinages malsains ».
Mais ceux-ci sont, sans aucun doute, davantage à rechercher dans la caste macronienne qui dirige la France aujourd’hui que chez des fonctionnaires de police qui sont soumis actuellement à une pression hiérarchique sans précédent.
Plus que jamais, le système se resserre autour de Macron.
Des consignes fermes sont données pour que les témoignages devant les différentes commissions (Assemblée nationale et Sénat) soient verrouillés, et ce, quitte à mentir de manière flagrante.
Ainsi, n’en déplaise à la Macronie aujourd’hui aux abois, il s’agit bien d’une affaire d’État et non de quelques dérives individuelles.
Ce que révèlent les faits de manière parfaitement claire, c’est la mise en place, au plus sommet de l’État, d’un réseau chargé de contrôler, de diriger et, au besoin, de s’immiscer dans le fonctionnement normal de nos institutions, celui de la police nationale, notamment.
Non, Benalla n’est pas cet électron libre que la majorité présidentielle veut nous vendre à n’importe quel prix.
Il est tout simplement le révélateur d’un système corrompu actuellement en perdition.
Olivier Damien
↧
↧
Le ninja de Macron, ou Ludovic Chaker, l’autre conseiller secret de l’Élysée

par Charles Sannat | 25 Juil 2018 |
Le grand journal Le Monde, l’un de nos médias purs puisqu’ils ont le droit de dire qui édite des « fake news », les fameuses fausses nouvelles et qui dit la vérité avec un outil redoutable appelé Décodex, notre grand Le Monde donc, qui a encensé Emmanuel Macron et participé à son ascension, a décidé de brûler aujourd’hui son idole d’hier aussi adorée.
Aujourd’hui, Le Monde se penche donc sur le cas de « Ludovic Chaker, l’autre conseiller secret de l’Élysée » dans un article qui lui est consacré et qui n’est pas du tout sympathique.
« L’ex-secrétaire général d’En marche ! qui aurait supervisé le recrutement d’Alexandre Benalla occupe une place stratégique à l’Élysée.
Les deux hommes sont restés proches »…
Pour le moment, il n’y a pas grand-chose à reprocher au Ludovic en question, même pas une petite prise de kung-fu, à moins que quelques vidéos ne fuitent encore opportunément sur ce second couteau.
Tenez, jugez ces propos tenus par Le Monde : « Depuis une semaine, tout le monde connaît le «cow-boy» de l’Élysée, Alexandre Benalla. On ignore que le Palais a aussi son «ninja».
Tel est le surnom de Ludovic Chaker, 39 ans, amateur d’arts martiaux et amoureux de culture asiatique, ex-secrétaire général d’En marche ! et collaborateur influent d’Emmanuel Macron.
Un homme invisible dans l’organigramme officiel.
Lui aussi occupe depuis l’élection présidentielle un bureau à l’Élysée et un poste encore plus stratégique au Palais.
Contacté lundi par Le Monde, Ludovic Chaker n’a pourtant pas souhaité détailler ses fonctions exactes, invoquant des raisons de sécurité.
Mardi matin, le cabinet du président de la République nous a précisé qu’il occupait le poste de «chargé de mission auprès du chef d’État-major particulier» du président »…
Alors cet article du Monde est-il en train de nous préparer la future liste exhaustive de tous les miliciens « à » Macron ?
Une autre affaire donc à suivre, dans cette affaire à tiroirs qui est partie pour durer longtemps, très longtemps.
Charles SANNAT
Source Le Monde ici
↧
Macron : l’Empereur contre attaque – JT TVL 25 juillet 2018

Le
1) Politique / Macron : l’Empereur contre attaque
Emmanuel Macron contre-attaque sur l’affaire Benalla.
Le président de la République joue le jeu de celui qui “prend ses responsabilités” et profite de son statut d’intouchable pour se sortir du guêpier.
Une leçon de communication.
2) International / Trump face à l’Iran : la stratégie du chaos
Donald Trump n’en finit plus de provoquer l’Iran.
Le président américain fait de la nation perse son bouc-émissaire pour rassurer sa base… une stratégie de communication à moindre frais et saluée par Israël !
3) Économie / Les soldes d’été 2018 en berne
4) L’actualité en bref
Pour ceux qui n’arrivent pas à lire cette vidéo, regardez là sur RuTube (juste après)
Version RuTube :
↧
Benalla est l’illustration ahurissante d’une constance chez Macron : son goût prononcé pour la racaille
Comme le montre Minute :
"[...] Il suffit de tirer le fil Benalla pour voir apparaître une kyrielle de profils bien étranges pour un entourage de président.
A commencer par les duettistes Makao et Jawad. Makao, de son vrai nom Alain-Gloirdy Bakwa Malary, le garde du corps fétiche de Macron durant la campagne présidentielle de 2017, un géant congolais devenu depuis vedette d’une émission de télé-réalité et de boîtes de nuit ; Jawad Bendaoud, le logeur des terroristes du 13 novembre 2015 et trafiquant de drogue, parce qu’il faut bien vivre.
Une photo de Makao et Jawad, copains comme cochons, a défrayé la chronique voici seulement quelques semaines : ils jouaient ensemble à un jeu vidéo...
A peu près au même moment, Brigitte Macron se prêtait tout sourire à des séances de pose avec Makao dans les jardins de l’Elysée.
Quel rapport avec Benalla ?
Dans un entretien publié en mars dernier par « La Nouvelle République », le quotidien régional du Centre-ouest, Makao expliquait comment il était devenu le garde du corps du candidat Macron (mais il y en avait combien ?) : « J’ai fait les concerts Booba et la tournée de French Montana [Ndlr : deux rappeurs français].
Comme j’étais trop grand, ce dernier a dû louer une grosse voiture pour que je puisse suivre la tournée. »
Et donc ? « C’est après qu’Alexandre Benalla m’a contacté. » Okay okay...
Mais ce n’est pas tout.
Durant deux ans, et cela compte dans la vie d’un homme qui n’en a que 26, Benalla a entretenu une relation étroite avec Karim Achoui.
Ce nom ne dit rien au grand public.
Il est, en revanche, connu dans le Tout-Paris de la police et du grand banditisme.
A partir de 1999, Me Achoui a défendu les plus gros parrains du milieu français – ou pas.
Poursuivi à de nombreuses reprises, il a toujours été relaxé jusqu’à ce jour de 2005 où il a été mis en examen pour complicité d’évasion du braqueur Antonio Ferrara.
Après trois ans de détention, Achoui sera finalement acquitté, libéré et indemnisé d’un million d’euros par l’Etat.
Pour autant, il est interdit d’exercer le métier d’avocat en France depuis 2011 et s’en allé exercer en Algérie... et au Maroc.
En septembre 2013, Achoui a fondé la Ligue de défense judiciaire des musulmans.
Une association à l’existence éphémère et dont le but est moins la défense des musulmans vivant en France que la recherche d’affaires fructueuses pour un Achoui qui, à cette date, espérait encore faire annuler son interdiction d’exercer.
C’est à cette époque que sa route croise celle de Benalla.
Que fait Benalla dans cette Ligue ?
On ne sait pas trop.
Achoui affirme que le jeune Marocain ne lui a jamais servi de garde du corps.
Alors quoi ?
Militant dans une association qui ne milite guère ?
En service commandé pour le Parti socialiste ?
En quête de lumière ?
A en croire Achoui, Benalla « était très sensible à la cause musulmane ».
Apparemment pas au point de ne pas avoir francisé son prénom – et, tant qu’on y est, « italianisé » son patronyme ?
Même le préfet de police de Paris avoue ne pas savoir quelle est la véritable identité d’« Alexandre Benalla »... [...]
Revenons-en à Benalla.
Chargé de diriger la sécurité du président en juin 2017, il crée alors une équipe parallèle en puisant parmi les agents du Service de la Protection (SDLP), issu de fraîche date (2013) du Service de protection des hautes personnalités (SPHP).
Et qui choisit-il ?
Des officiers de police qui, selon notre confrère Aziz Zemouri, du « Point », escortaient Hacène Chalghoumi, imam de Drancy, cible des islamistes pour ses positions « républicaines » et « sionistes ».
Pourquoi eux ?
En quoi seraient-ils plus qualifiés que leurs collègues ?
Qu’est-ce qui peut les en distinguer ?
Il est impossible de ne pas songer que, pour accompagner au jour le jour et partout un imam, mieux vaut des hommes de sa confession.
Alors ? Si Benalla ne les connaissait pas auparavant, sur quels critères les a-t-il embauchés ?
Et s’il les connaissait, depuis quand et d’où ?
Il n’y a pas d’affaire Benalla. Benalla n’existe que par Macron.
Il n’y a donc qu’une affaire Macron.
Benalla est juste un révélateur.
Il permet d’entrevoir qui les Français se sont donné pour président.
Un immature, narcissique, qui n’aime que si on l’aime, et qui, pour ce reflet, est prêt à tout.
Un tout petit bourgeois passé directement de l’enfance au Diable au corps, qui n’a connu que les bancs des écoles et les immeubles de l’upper-class avant de devenir ministre puis, deux ans plus tard, président.
Un homme qui n’est pas fait, et donc encore moins fini, taillé à la mesure de la matrone stérile qu’est devenue notre république."
Michel Janva
Posté le 25 juillet 2018 à 08h25 | Lien permanent |
↧